Dans la série matter/constant, montrée pour la première fois dans le cadre de l’exposition éponyme réalisée en 2018, Sebastian Wickeroth explore les processus naturels de mutation en mêlant des photographies réalisées en Islande, en Chine et dans les Alpes à de la peinture aérosol sur verre. Le filtre bleu, constitué de pigments déposés à même le verre, transforme et insuffle la vie au paysage qui avait été figé dans l’instant. Les dégradés de peintures révèlent alors certains éléments de la composition photographique et en voilent d’autres, rendant floue la frontière entre la photographie, la couleur ajoutée et l’espace qui les sépare.