Cet automne, le MO.CO. Montpellier Contemporain Panacée accueille l’artiste française Laura Garcia Karras pour sa première exposition personnelle dans une institution publique.
« Laura Garcia-Karras ne s’attache qu’à un médium : la peinture, qu’elle étire, décortique et sculpte, la questionnant sur sa propre matérialité. »
Laura Garcia Karras – PERENNIAL, Vues d’exposition, MO.CO. Montpellier Contemporain, Production MO.CO. Montpellier Contemporain, ©Adagp, Paris, 2024
« In her representations of elements of nature, essentially flowers, the artist proposes different levels of interpretation. In her canvases, she goes beyond their poetic language and invokes their symbolism of fragility and eternity, transcending their sensuality and carnality. »
« This show is an opportunity for the artist to explore her medium in a new way, exploding and consuming the motifs and bringing out the juices. Laura Garcia-Karras takes us on a journey wandering through gardens and into the abyss. »
— Communiqué de presse de l’exposition PERENNIAL, MO.CO., Montpellier Contemporain
« Le sujet de mon travail ? C’est la peinture, il n’y a pas d’autres sujets. Après, évidemment, je passe par des éléments qui vont m’inspirer. Ils peuvent prendre différentes formes : une musique, une situation, un souvenir, un fantasme, qui passent du réel à l’imaginaire. »
— Laura Garica Karras
Laura Garcia Karras – PERENNIAL, Vues d’exposition, MO.CO. Montpellier Contemporain, Production MO.CO. Montpellier Contemporain, ©Adagp, Paris, 2024
« Laura Garcia Karras isole chaque zone pour la travailler au plus près, dans un moment de grande concentration. Du bout de son outil, elle caresse lentement la matière huileuse qui ne tolère aucune hésitation, aucun repentir.» — Anne-Laure Peressin
« Laura Garcia Karras étire la peinture avec une précision chirurgicale, sculptant la matière au scalpel dans le laboratoire de son atelier. Sur des toiles préalablement esquissées puis enduites au lavis, la palette chromatique s’étend de la lumière à l’obscurité pour être dégradée du soufre clair à l’orangé, en passant par des notes caramélisées et épicées. Aucune trace du pinceau n’est perceptible, seules les découpes des formes avant la mise en couleur permettent d’entrevoir les gestes de l’artiste. »
« Les rayons du soleil ouvrent au scalpel les boutons de rose, tranchent les chairs bombées, pulpes cellulosiques, chirurgie chloroplastique, stupeur botanique. La lumière fouille de ses rayons ardents ces beautés capiteuses aux essences entêtantes.
Les fleurs croient au soleil et le soleil fait croître les fleurs. »
— « Les filles du feu » par Marie-Sarah Adenis
Laura Garcia Karras – Honneur, 2024. Huile sur toile. Mécénat Maison Marin. Production MO.CO. Montpellier Contemporain, ©Adagp, Paris, 2024
Née en 1988, Laura Garcia Karras a étudié à l’école de La Cambre, de Bruxelles, puis aux Beaux-Arts de Paris, dont elle est sortie diplômée en 2015. En 2018, elle était lauréate du Concours de la Fondation Crédit Agricole et la troisième lauréate du Prix Antoine Marin, parrainée par Bernard Frize. Elle est actuellement résidente à Poush Manifesto à Aubervilliers.
