PARIS-B est ravie de présenter les nouvelles réalisations de Justin Weiler à l’occasion de Drawing NowArt Fair cette année au stand A2.
L’œuvre de Justin Weiler s’inscrit dans une tension à la frontière entre un espace intérieur et extérieur, entre contemplation et domestication, utopie et dystopie.
Dédale, personnage de la mythologie grecque qui inventa le labyrinthe pour y enfermer le Minotaure, est devenu antonomase et signifie aujourd’hui un parcours tortueux, un enchevêtrement de passages.
Le labyrinthe de Justin Weiler est constitué d’une multitude de stèles verticales et monumentales qui créent un parcours dans lequel on déambule. Chaque module joue sur la transparence et les reflets se superposent, créant ainsi de nouveaux plans, la synthèse des espaces devient alors sculpture.
Ces stèles anisotropiques sont en constante évolution en fonction de la lumière qui transforme le dessin originel du rideau de fer, tantôt miroir (nous renvoyant notre propre reflet), tantôt opaque (fermant le chemin), ou encore transparent (laissant voir les modules cachés). Des ombres portées apparaissent ou disparaissent, changeant la perception de la pièce.
La réflection des modules entre eux perturbe notre regard et la diffraction de la lumière affecte l’observation de l’œuvre. C’est une sorte de pérégrination labyrinthique, on voudrait s’y perdre pour laisser le temps à la contemplation.
Une perte de repères s’opère due à la métamorphose des verres. L’œil est perturbé. Sommes-nous à l’intérieur ou à l’extérieur ? Dans ce labyrinthe, tout se transforme en expérience sensorielle et visuelle. Il nous faut juste trouver le bon chemin pour passer la frontière
BIOGRAPHIE
Justin Weiler est né à Paris en 1990. Diplômé de l’ESBA (Nantes) et de l’ENSBA (Paris), il vit désormais entre Nantes et Paris. En 2016, il est lauréat du Prix des Arts visuels de la Ville de Nantes et, la même année, de la Biennale des Arts Actuels du CRAC de Champigny-sur-Marne. Il obtient en 2018 une mention de l’Académie des Beaux-Arts de Paris pour le prix Pierre David-Weill. Il était en résidence à la Casa Velázquez à Madrid en 2020 (lauréat de la bourse 2019, section peinture).