Née 1976 à Paris, vit à Montreuil
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2023 : Inferno, installation vidéo, citadelle d’Ajaccio
2022 : Inferno, séléction art vidéo, festival Côté Court, Pantin
2021 : Le chemin des impossibles, Eglise de Courthioust, Perche en Nocé 2020 : «Après Paradise», court métrage, sélection festival Côté Court, Pantin 2019 : Approche art fair, Paris
2017 : Toujours le soleil, Paris Photo, Paris
2017 : Toujours le soleil, Rencontres de la photographie / Prix BMW, Arles 2015 : Isula ind’é l’Isula, Couvent de Morsiglia, Cap Corse
2012 : Impalas, Lycaons, Galerie Intuiti, Paris
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2023 : White Carrara, Carrare, Italie
2023 : Suite N°1, Galerie John Ferrère ( Inlassable)
2022 : Galerie Binôme, Paris
2022 : Galerie F, Senlis
2022 : Paris Photo / BMW 10 ans de collections
2022 : Penser/ Classer, 50 ans du Musée, Musée Nicéphore Niepce. 2021: La chaufferie HEAR, Strasbourg
2020 : Change, Fondation Francès, Senlis
2019 : l’Orfevrerie, St Denis
2018 : Décadence, Double séjour, Paris
2018 : Eidetik, La galerie particulière, Paris
2018 : Biennale de l’image possible, La Boverie, MAC Liège
2014 : Nature morte, Honoré, galerieVisconti, Paris
2013 : Relief 1, New York Art Book fair / Éditions Lutanie, MoMA
COLLECTIONS
Musée français de la Photographie
Fondation Francès
Collection Neuflize
Musée Nicéphore Nièpce
Collection BMW pour l’art contemporain
RESIDENCES
Résidence Fotografiscasa 2015
Prix / Résidence BMW 2017 Musée Nicéphore Nièpce,
Résidence le champs des impossibles, Perche en Nocé, 2019
Résidence arts de rencontre, Beaucamps le vieux, 2021
FILMS
Et si c’était un film, côté court ( fiction documentaire) 2022 Inferno ( installation vidéo), 2022
Apollon (fiction, couleur, 7 min), 2020
Après paradise (fiction, couleur, 12 min) 2019
La mer (vidéo, couleur, 1’40)
Le dégoût (court-métrage, NB, 16 mm, 3min)
Le cabaret (court-métrage, NB, 16 mm, 3min)
L’enfant (vidéo, couleur, 3min)
Calcutta stories (film documentaire, 18 min)
LIVRES
Contre-conculture dans la photographie, Michel Poivert, Editions Textuel, 2022 Dune Varela / Julien Bécourt, Editions Filigranes, 2021
Toujours le soleil, Éditions Trocadéro, prix BMW, 2017
50 52, Editions 11 13, 2015
Impalas, lycaons, Éditions Lutanie, 2012
Dune Varela, Résidence BMW - Artvisions TV
Michel Poivert in Contre-culture dans la photographie, Ed textuel, 2022
Chez Dune Varela, cinéaste et photographe française, l’impression photographique sur béton comme sur marbre, le recours à l’iconographie de l’architecture et de la statuaire antiques propose une alliance a priori sereine autour de l’idée d’art éternel ; une image ainsi imprimée ne trouve-t-elle pas son accomplissement dans cette représentation incarnée par son support ? Dans l’idée, en effet ; mais le processus de création ne s’arrête pas à cette impression « dans le dur ». Au contraire, tout commence par la destruction que vont subir les éléments, l’artiste brise les plaques de pierre ou de béton, et avec elles l’image des monuments et sculptures antiques. Mais ce sont les fragments qui, soit rapprochés les uns des autres offrent leur fracture comme un trait, soit disséminés en petit formats évoquent une collection archéologique. La photographie accède ainsi à un esthétique de la ruine. L’espace de l’exposition devient un musée lapidaire, mais les bas-reliefs et les rondes-bosses sont ici des images défaites. Photographie de vestiges, vestiges de photographies, la série Toujours le Soleil (2016) de Dune Varela évoque le contexte des terribles destructions de sites durant la guerre en Syrie, tout en sachant le propos plus universel encore. Elle n’hésite pas à produire des tirages grand format montrant un temple grec, contrecollés sur une plaque d’aluminium dans laquelle elle a tiré à balles réelles, transperçant le métal puis la photographie et venant en effigie mimer la destruction du monument. Processus de destruction à la fois symbolique et tangible, ces travaux expriment, dans la manière dont ils sont présentés le vacarme de la guerre et le silence recueilli devant les vestiges.