Pour la 27e édition de Paris Photo, PARIS-B a le plaisir de présenter les œuvres de Jiang Zhi, Yang Yongliang et Hector Castells Matutano.

L’œuvre de Jiang Zhi montre des fleurs prises dans les flammes et maintenues en suspension par la photographie, où, bien que liées, elles coexistent dans la beauté et la souffrance. Yang Yongliang nous invite à décrypter la symbiose entre les montagnes et l’imagerie urbaine, suggérant ainsi une possible réconciliation entre nature et industrie. Ces deux artistes, imprégnés d’une esthétique traditionnelle, ont en commun de jouer avec les détails dans leurs œuvres, perturbant ainsi notre rapport à la réalité de l’image. Leur poésie est confrontée aux défis de la société actuelle.

Hector Castells Matutano collecte des images et les fait apparaître sous un nouveau jour grâce au collage et à la colorisation. Ce processus transforme la matière première en une abstraction presque psychédélique, nous incitant à remettre en question nos perceptions initiales et les possibilités de réinterprétation.

Ce sont précisément ces possibilités de réinterprétation qu’explore le photographe Baptiste Rabichon. Pourquoi limiter la photographie à la seule représentation du réel ? L’artiste assemble sur une surface photosensible des images et des fleurs qu’il a cueillies pour sa série 17ème.
 Il en résulte une composition, une sorte de montage lumineux qui met en valeur la figure d’Alice, émergeant de la chambre noire où l’artiste travaille, révélant ainsi la végétation qui s’imbrique au corps. Les objets des souvenirs de l’artiste s’offrent au regard dans une temporalité lointaine, où l’on ne sait plus quelle part d’imaginaire s’y mêle, et où l’échelle des choses, semble infiniment plus petite ou plus grande.