SHOWROOM
INSTALLATION PERMANENTE,
HIVER, 2023 - 2024
PARIS-B a le plaisir de présenter son showroom d’hiver, une exposition permanente proposant une sélection d’artistes représentés par la galerie.
Dorian Cohen adopte une approche figurative et réaliste ancrée dans la tradition classique pour explorer les scènes de genre naturalistes, l’imagerie urbaine dans les paysages et les mirages. Structurées en séries, ses œuvres relatent des fragments de la vie quotidienne et étudient l’interaction de mécanismes aussi picturaux que narratifs au fil de l’ensemble de son oeuvre.
« Dorian Cohen parle de ses « histoires naturelles » dans lesquelles il recherche un « naturalisme intérieur », ces moments anodins et répétés qui rythment inlassablement nos vies, sources de joie éphémères et de mélancolies tenaces. Sa touche fluide et veloutée, jamais photoréaliste mais toujours d’un soin parfait, garde en elle le geste du peintre, ce qui la rend passionnante. L’artiste ne fait jamais de reproduction au rétroprojecteur mais dessine tout à main levée et cela se sent. […] Chez lui en effet, chaque élément du décor, dont l’œil se délecte de la finesse, se répond et fait sens. »
— Julie Chaizemartin, Journaliste et critique d’art
Dorian Cohen, vues d’exposition, Dans l’intérieur des silences (2023), PARIS-B, France
Dorian Cohen est un jeune peintre français né à Paris en 1987, il vit et travaille actuellement à Paris. Diplômé en génie urbain et urbanisme, autodidacte en peinture, son travail de peintre est révélé au monde de l’art en 2017 lors du 62ème Salon de Montrouge. En 2018, il est lauréat du prix de la Fondation Colas puis est nominé en 2019 à la 10ème édition du Prix Sciences PO pour l’Art Contemporain.
Souvent détériorées par le temps, les sculptures sont abîmées, fracturées, avec des membres manquants. Qi Zhuo a alors eu l’idée de leur redonner vie, de les restaurer à sa manière : utilise du verre soufflé pour combler le vide, le fragment disparu. Ainsi, un nouveau cycle de vie se forme, l’œuvre préexistante devient une autre; ce qui renvoit au cycle de réincarnation bouddhistes.
Le mariage entre la forme de la sculpture originelle millénaire en pierre et l’aspect contemporain et délicat du verre coloré qui porte la statuette nous entraîne dans le singulier, l’incongru, qui sont des concepts chers à l’artiste, pour qui l’humour et la transgression sont des formes naturelles de communication.
Qi Zhuo alimente sa pratique artistique par l’expérience quotidienne de merveilles sémantiques et linguistiques générées par les fossés culturels et leur longue histoire de malentendus.
Qi Zhuo, vues d’exposition, History never really says good-bye (2022), PARIS-B, France
Qi Zhuo est né en Chine en 1985 à Fuxin, la province du Liaoning. Diplomé avec félicitations de jury de DNSEP et de DNAP à l’École Supérieure des Beaux-Arts du Mans, post-diplôme DAS à Haute École d’Art et de Design Genève, et post diplôme du Programme KAOLIN de l’ENSA Limoges, Il travaille et vit en France depuis 2008. Il était en résidence à la Fondation Martell Cognac en France à la fin de 2020.
Jacques Julien conjugue habilement dans ses œuvres des éléments analytiques et poétiques avec une touche d’humour.
Pour lui, la sculpture est une ouverture vers l’invisible, la forme corporelle absente ou la figure vacante. Depuis les années 1990, l’artiste se consacre à la contemplation de l’essence de la forme : de sa conception vers sa réalisation jusqu’à son abandon éventuel.
Par conséquent, le récit artistique de l’artiste s’articule autour de l’acte de sculpter dans les confins de l’atelier, où le temps se déploie et se dissipe, reflétant l’éphémérité de la vie. Ses créations sont une succession d’expériences empiriques, s’efforçant d’atteindre un semblant d’autonomie en accord avec l’environnement qui les a vues naître. L’attention constante portée à la relation à l’espace reste fondamentale dans ses recherches.
Jacques Julien, vues d’exposition, 55 (2022), PARIS-B, France
Jacques Julien was born in 1967 in Lons le Saunier, he lives and works in Paris and Montdidier (80). He studied at the Ecole des Beaux-Arts de Nîmes and at the Ecole des Beaux Arts de Grenoble. He is a lecturer at the Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette. In 2021, he was in the art residency at the Villa Medici, the French Academy in Rome. Since 2000, his work has been the subject of major exhibitions at the CRAC Occitane, the Frac Normandie and the Domaine de Chamarande. His works are also in numerous public collections such as the FNAC or the Frac Bretagne, Bourgogne, Pays de la Loire…
Léa Belooussovitch explore l’esthétique de la disparition afin de remettre en question les réactions de notre société face à la violence graphique. Ses œuvres, telles que « Wrapped Bodies », plongent dans la vulnérabilité de moments spécifiques, mettant en lumière l’humanité de l’artiste.
Reproduisant des photographies de scènes de guerre, de désastre ou de catastrophe à l’aide de crayons de couleur sur du feutre, elle trouble l’image jusqu’à ce que celle-ci ne puisse plus être distinguée de l’original. Cependant, les vagues nébuleuses de couleurs, malgré leur apparence éthérée, portent encore en eux la violence de leur matrice.
Ainsi, l’image apparaît aussi éphémère qu’un fantôme, semblable à l’empreinte de son origine dans nos mémoires. Malgré la proximité physique du spectateur avec l’œuvre, il reste éloigné de la dure réalité. Cette insistance délibérée sur l’écart entre le signifié et le signifiant est un thème central de son travail.
Léa Belooussovitch, vues d’exposition, Le chant des cygnes (2022) and Eidôlon (2019), PARIS-B, France
Née à Paris en 1989, Léa Belooussovitch vit et travaille à Bruxelles. Après l’obtention d’un master en dessin à l’ENSAV La Cambre en 2014, elle est nommée pour l’édition 2016 du Prix Révélations Emerige. Elle est lauréate 2018 du prix Jeunes Artistes du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2020, elle est lauréate du Prix des Partenaires du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métrople.
Yang Yongliang, The Clouds, 2022, vidéo 4K, 8’00”, édition de 7 ex
Yang Yongliang se penche sur les enjeux économiques, environnementaux et sociaux auxquels nous sommes confrontés, en soulignant les conséquences nocives de l’urbanisation et de l’industrialisation effrénées, tant en Chine que dans le reste du monde.
Influencé par le shanshui, un style de peinture traditionnel chinois représentant des scènes harmonieuses de montagnes et d’eaux, l’oeuvre de Yang Yongliang résonne avec les motifs esthétiques du paysage.
Mais, un examen plus approfondi révèle des relations complexes entre les tours en treillis métallique, les gratte-ciel en ruine et les structures artificielles. Contrairement aux maîtres d’antan qui cherchaient à exprimer la durabilité de la nature, Yang Yongliang cherche à exprimer dans ses paysages numériques le cycle perpétuel de démolition et de construction qui se déroule sous ses yeux, en particulier dans sa ville natale de Shanghai.
Yang Yongliang, vues d’exposition, Imagined Landscape (2023), PARIS-B, France
Né à Shanghai en 1980, durant dix ans il apprend la peinture traditionnelle chinoise auprès du maître calligraphe Yang Yang. À la fois photographe, peintre, vidéaste et plasticien, il est diplômé du Shanghai Institute of Design, China Academy of Art, en communication visuelle et design. Il enseigne actuellement au Shanghai Institute of Vision Art.