ART021 SHANGHAI 2023
Qi Zhuo, Léa Belooussovitch, Laura Garcia-Karras
9 - 12 novembre, 2023
SHANGHAI EXHIBITION CENTER - STAND E15
QI ZHUO
Souvent détériorées par le temps, ces sculptures sont cassées, fracturées avec des membres manquants. Qi Zhuo s’est mis en tête de leur redonner vie, de les restaurer à sa manière: il va utiliser le verre soufflé pour combler le vide, la partie disparue, ainsi l’œuvre d’art préexistante devient une autre œuvre, une nouveau cycle de vie se crée rappelant les cycles de réincarnation bouddhistes. L’alchimie qui s’opère entre la forme de la sculpture de pierre originale parfois millénaire et l’aspect contemporain et délicat du verre coloré qui la porte nous conduit vers l’étrange, l’incongru, des notions chères à l’artiste pour qui l’humour et la transgression sont des formes naturelles de communication.
Qi Zhuo est né en Chine en 1985 à Fuxin, la province du Liaoning. Diplomé avec félicitations de jury de DNSEP et de DNAP à l’École Supérieure des Beaux-Arts du Mans, post-diplôme DAS à Haute École d’Art et de Design Genève, et post diplôme du Programme KAOLIN de l’ENSA Limoges, Il travaille et vit en France depuis 2008. Il était en résidence à la Fondation Martell Cognac en France à la fin de 2020.
LÉA BELOOUSSOVITCH
Touchant à une esthétique de la disparition, les œuvres de Léa Belooussovitch nous interrogent sur notre rapport à la violence, notamment des images, liées aux faits de société et mettent en lumière la vulnérabilité d’un moment précis, rendant compte d’une forte humanité. Le dessin reprend l’image journalistique nette, aux couleurs vives capturant sur le champ et sans aucun détour la souffrance extrême des individus. L’information visuelle provenant du médium photographique est ainsi rendue plus tolérable par le biais de sa transcription manuelle.
Née à Paris en 1989, Léa Belooussovitch vit et travaille à Bruxelles. Après l’obtention d’un master en dessin à l’ENSAV La Cambre en 2014, elle est nommée pour l’édition 2016 du Prix Révélations Emerige. Elle est lauréate 2018 du prix Jeunes Artistes du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En 2020, elle est lauréate du Prix des Partenaires du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métrople.
LAURA GARCIA-KARRAS
Laura Garcia-Karras définit ses peintures comme des espaces silencieux. Au creux du silence s’installe une réflexion à la fois picturale, philosophique et poétique principalement basée sur le temps. La représentation du vivant (arbres, branchages, fleurs, feuillages) traduit alors notre rapport déstabilisé aux images. Elle tient une construction naturelle, le moulage minéral d’une forme vivante, végétale ou animale, dont l’empreinte a traversé le temps pour se retrouver dans sa main. Une sensation, proche du sublime, qui est aux fondements d’une recherche physique, conceptuelle et plastique.
(Texte: Julie Crenn)
Née en 1988, Laura Garcia Karras a étudié à l’école de La Cambre, de Bruxelles, puis aux Beaux-Arts de Paris, dont elle est sortie diplômée en 2015. En 2018, elle était lauréate du Concours de la Fondation Crédit Agricole et la troisième lauréate du Prix Antoine Marin, presentée par Bernard Frize. Elle est actuellement residente à Poush, Manifesto à Aubervillers.
avec le soutien du
Centre National des Arts Plastiques